Mise à jour du 5 décembre 2020: 10 réponses aux inquiétudes sur les vaccins:
Dossier sur France Culture lien: ici

Vaccins : un Français sur deux pense que certains adjuvants peuvent être « très dangereux »
Quel rapport les Français entretiennent-ils avec les vaccins ? Alors que plusieurs équipes de recherche travaillent dans le monde, à mettre au point un vaccin contre le Covid-19, la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch ont rendu publics les résultats d’une enquête d’opinion Ifop* effectuée au mois de mars 2020.
S’agissant des vaccins, cinq énoncés à caractère conspirationniste ont été proposés aux sondés : pour trois d’entre eux, portant sur un prétendu lien entre la vaccination et des maladies comme l’autisme ou la sclérose en plaques, sur une collusion politico-industrielle pour cacher au grand public la réalité sur la nocivité des vaccins et sur la soi-disant preuve d’une dangerosité des adjuvants contenus dans les vaccins, de 46% à 62% des Français déclarent en avoir déjà entendu parler, ce qui renseigne sur l’ampleur de la propagation de ces idées dans l’opinion.

Le résultat le plus surprenant concerne l’énoncé selon lequel il serait :
« prouvé que certains adjuvants contenus dans les vaccins, comme l’aluminium, peuvent être très dangereux » , Car plus de la moitié des Français (51%) approuve cette proposition quand seulement un quart d’entre eux (26%) la rejettent, et cela alors même qu’il n’existe aucune preuve d’une quelconque dangerosité des adjuvants aluminiques contenus dans les vaccins, lesquels sont étudiés depuis des décennies maintenant.
Par ailleurs, un tiers des Français (33%) en moyenne considère que le ministère de la Santé et les laboratoires pharmaceutiques « sont de mèche pour cacher au grand public la réalité sur la nocivité des vaccins ». Ils étaient 43% lors de la précédente enquête réalisée en décembre2018. Toutefois, ceux qui adhèrent à cet énoncé sont surreprésentés chez les moins de 35 ans (40%), les sympathisants d’EELV (43%) et ceux du Rassemblement national (54%).
Deux ans après l’extension de l’obligation vaccinale pour les enfants de 0 à 2 ans à onze maladies aux conséquences graves (DTP, coqueluche, ROR, Haemophilus influenzae de type B, hépatite B, pneumocoque et méningocoque C), les moins de 35 ans demeurent très réceptifs aux thèses conspirationnistes autour de la vaccination.
Chloé Morin, politologue, et Gérard Lambert, médecin généraliste, analysent les résultats de ce sondage sur le site de la Fondation Jean-Jaurès :
- Les Français et les vaccins en temps de crise sanitaire, Chloé Morin
- Épidémies, vaccins et santé publique : jusqu’où empiéter sur les libertés individuelles ?, Gérard Lambert
Christian BOY , Le 18 mai 2020
Voir les sites :
Il me semble que la mode est à trouver des complots partout… Les français ont quand même des raisons d’être méfiants. Il ne faudrait pas oublier qu’en 1994, la France avait lancé une vaste campagne de vaccination contre l’hépatite B, infection du foie pouvant être mortelle. Cette vaccination massive a déclenché des maladies neurologiques telles que la sclérose en plaques, aboutissant à l’ouverture d’une enquête judiciaire d’ampleur nationale en 1998. En partant du principe que l’on ne trouve que ce que l’on cherche, cette enquête ressemble à une mystification ayant pour objectif, une nouvelle fois, de prouver que les français sont des imbéciles qui ne comprennent rien aux bienfaits du progrès. Je suis surpris et déçu que la fondation Jean Jaures se soit fourvoyée dans ce type d’entreprise.
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Des preuves de ce que vous avancez sur cette enquête judiciaire nationale et surtout de son aboutissement SVP, sinon votre propos ne vaut pas mieux que ceux dénoncés par l’article
Merci
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